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lundi 5 mai 2014

L'embonpoint chez les jeunes, un problème de taille!

Par Caroline Tanguay, CEA de Sainte-Justine

Nous n’avons jamais autant entendu parler de la santé,  et de l’importance d’un mode de vie sain. Pourtant,  depuis de nombreuses années, on remarque une augmentation des cas d’embonpoint et d’obésité chez les jeunes. En effet, selon une étude faite par Statistique Canada, en 1999, 37% des Canadiens âgés de 2 à 11 ans étaient victimes d’embonpoint et la moitié d’entre eux étaient obèses.

Pour savoir comment réagir par rapport à ce problème, nous devons, premièrement, connaitre quels sont les facteurs qui augmentent le risque d’obésité, et quelles sont les conséquences que cela peut occasionner à notre santé. Ainsi, nous serons mieux équipés pour trouver des solutions afin d’améliorer la situation.

Facteurs de risque

La nutritionniste Simone Lemieux, qui est professeure-chercheuse à l’Université Laval, affirmait : « L’activité physique est sans doute ce qu’il faut pointer le plus du doigt. Pour plein de raisons, les enfants sont moins actifs qu’ils ne l’étaient (…) ». En effet, l’enquête menée par Statistique Canada, révélait que 38% des enfants obèses étaient inactifs en 1998-1999. Ce n’est rien pour nous surprendre, à l’ère de l’informatique et des jeux vidéo, les jeunes passent de plus en plus de temps devant leurs écrans, et de moins en moins à faire de l’exercice physique.

Cette même étude a établi que les jeunes vivant dans une famille défavorisée étaient davantage victimes de surplus de poids. Pourquoi? La mauvaise alimentation serait un facteur déterminant. « La pauvreté est un facteur important, même chez les adultes. Ce n’est pas toujours facile pour eux de bien se nourrir, surtout quand on pense que la boisson gazeuse coûte moins cher que le lait (…) » commentait, Mme Lemieux.

La publicité, qui encourage la consommation de la malbouffe et des boissons gazeuses format géant, n’aide en rien la cause. C’est ce que dénonçait un spécialiste en prévention, qui allait même jusqu’à dire que cela était une des voies royales menant tout droit à l’obésité.

Les conséquences

Ces habitudes néfastes ont inévitablement des effets indésirables sur la santé. Le diabète, les maladies cardio-vasculaires, la dépression, et même certains types de cancer sont d’autant plus de maladies qui peuvent résulter du fait d’être obèse. Prenons la dépression, par exemple, bien qu’elle ne soit pas liée directement à l’embonpoint, le fait qu’une personne obèse subisse les moqueries de façon répétée, cela peut nuire à son estime de soi, à sa confiance en elle, et dans les cas graves, la personne peut devenir dépressive.

L’obésité est un problème énorme, en plus de ruiner notre santé, cela augmente considérablement les coûts reliés au système de santé. Si toutes les personnes qui sont en surplus de poids réussissaient à réduire leur masse corporelle pour atteindre leur poids santé, bien des maladies citées plus haut seraient moins répandues. Donc, moins de problèmes de santé, moins de consultations, et moins de médications. Tout est relié et cette diminution relative dans ces domaines aiderait grandement notre système de santé à mieux se porter
.
Solution : la prévention

Que peut-on faire pour réduire les risques reliés à l’obésité? Il nous faut sensibiliser les familles à adopter un mode de vie sain. Selon un article du Soleil, il y a un adulte sur deux qui ne bouge pas assez. Si nous voulons que les jeunes augmentent leur niveau d’activité physique, nous devons, en tant qu’adulte, prêcher par l’exemple. Le Dr Alain Poirier, spécialiste en prévention, suggérait de mettre une affiche à côté de l’ascenseur pour inciter les gens à prendre l’escalier. Ce geste amène 50% plus de monde à opter pour ce dernier.

Encourager nos jeunes à marcher ou prendre le vélo pour se rendre à l’école en compagnie de leurs amis est un autre moyen qui peut les inciter à bouger. Et pour leur alimentation, on peut mettre à leur disposition une diversité de fruits et de légumes, ils finiront par les manger!

L’embonpoint est un problème plus répandu que jamais chez les jeunes. L’inactivité physique et la malnutrition contribuent à cette situation. Si nous voulons que nos jeunes deviennent des adultes en santé, il nous faut sensibiliser les familles à opter pour un mode de vie sain et faire les changements qui s’imposent dans notre vie de tous les jours


lundi 17 mars 2014

La bactérie mangeuse de terre

Par Pierre-André Brière, CEA de Saint-Prosper

- Bonjour, Docteur.

- Bonjour, Mademoiselle, que puis-je faire pour vous aujourd'hui?
 
- Je me sens malade, Docteur.

 - Avez-vous des symptômes?

- Oui, plusieurs. Pour débuter, j'ai de grandes variations de température, des fois,  j'ai très froid, d'autre fois, je meurs de chaleur. Il m'arrive même régulièrement d'avoir des écarts de température à différents endroits sur mon corps. J'ai aussi une grande perte de pilosité.  J'ai des gerçures qui apparaissent un peu partout et d'autres endroits où ma peau s'assèche. Je me sens vidée de l'intérieur. Pour terminer, je perds aussi mon magnifique teint naturel pour laisser place à du brun et du jaune malade. Serais-je atteinte d'une grave maladie, Docteur?

- Aucunement.
- Serait-ce le cancer?

- Non plus. J'ai entendu parler qu'il y aurait une possibilité que cela se produise, mais je n'y ai pas cru. Malheureusement, vous avez tous les symptômes.

- Qu'est-ce donc, Docteur?
- Une bactérie mutante unique dans l'univers pour laquelle nous n'avons pas encore de nom à lui dédier.

 - Avez-vous un remède?
- Non malheureusement, seul le temps aura raison de cette bactérie. Mais soyez sans crainte, lorsqu'elle n'aura plus rien à dévorer, elle s'autodétruira. Ou encore, si vous avez de la chance, vous fabriquerez un anticorps qui vous viendra en aide.

- Est-ce que cela va durer longtemps?

- Dur à dire, mais bon, je suppose, tout de même le temps de quelques rotations solaires.
- Une fois terminé, retrouverai-je mon apparence initiale?

 - Bien sûr que non, car votre corps changera à cause de cette bactérie. Mais n'ayez crainte, vous regagnerez votre grande beauté. Seulement, vous serez différente.

- Merci, Docteur, vous me réconfortez. Bonne journée à vous.

- Au plaisir, Mademoiselle, pourriez-vous me rappeler votre petit nom?
 - Planète Terre.

lundi 10 mars 2014

Les handicaps chez l'être humain


Par Anne-Marie Samson, CEA de Saint-Prosper
Aujourd'hui, une grande majorité des gens ne comprennent pas ce qu'est un handicap et portent un mauvais jugement sur les personnes qui en sont atteintes. Dans les prochains paragraphes, découvrez la définition d'un handicap, les sortes ainsi que les difficultés rencontrées par chacune d'elles.
 
La définition
Un handicap désigne l'incapacité d'une personne à vivre et à agir seule dans son environnement en raison de nombreuses formes de déficiences.
 
 
La classification des handicaps
Paralysie, amputation, infirmité motrice cérébrale, spina bifida et myopathie se caractérisent par une capacité limitée à se déplacer, à réaliser des gestes ou à bouger certains membres. Cette motricité peut être partielle ou totalement temporaire ou incurable selon le cas. Alors, on l'appelle le handicap moteur. Le handicap sensoriel se distingue selon deux types : il y a le handicap auditif, qui désigne la perte de l'audition et peut apporter des troubles de la parole et la surdité. La malvoyance, la cécité, l'amblyopie, l'archromatopsie désignent un handicap visuel. On définit une personne atteinte de schizophrénie, de maladie bipolaire, comme ayant un handicap physique. Les maladies respiratoires, digestives, infectieuses comme la sclérose en plaque et l'epilepsie font partie des maladies invalidantes et, pour terminer, il y aussi l'autisme et la trisomie 21 qui désignent un handicap mental et intellectuel.

Les difficultés
Les personnes handicapées mentales rencontrent différentes difficultés selon chaque cas. Voici ce qu'elles peuvent rencontrer comme difficultés: comprendre leur environnement, comprendre les différents concepts, se repérer dans l'espace et dans le temps, fixer leur attention, mobiliser leur énergie, traiter et mémoriser les informations, apprécier l'importance relative des informations mises à leur disposition et encore plusieurs autres difficultés rencontrées.
     

Pour terminer, il ne faut pas oublier qu'une personne handicapée est une personne comme tout le monde et il ne faut pas les mettre de côté. Au contraire, il faut les intégrer parmi nous.

jeudi 6 mars 2014

Qu’apporte la télévision?


Par Réal Guitard, CEA de Saint-Prosper

Plusieurs Québécois aiment s’assoir dans leur sofa confortable, en famille, et aiment regarder leur petit écran. La télévision a des points positifs, mais elle peut causer des problèmes et des dangers.

Les points positifs

Premièrement, lorsque l’enfant écoute la télé, il enrichit son imagination en le reproduisant ce qu’il voit dans ses jeux et dans sa vie quotidienne. Quand l’enfant atteint cinq ans, il doit pouvoir décrire et raconter ce qu’il voit à la télévision.

 La télévision facilite l’apprentissage, le langage, le niveau des mots et cela joue un rôle éducatif et pédagogique. Par exemple, l’enfant ne doit pas rester seul devant la télévision, parce qu’il lui faut un adulte pour lui expliquer le sens des actions a la télévision. Enfin, il semble que le réalisme des situations et des personnages perçus par l’enfant favorise également l’adoption des comportements ou des attitudes présentées à l’écran. C’est pour ça que l’enfant doit ressentir la présence rassurante d’un adulte à ses côtés. Des études révèlent que les enfants ayant regardé des épisodes destinés aux jeunes présenteraient plus de comportements coopératifs et positifs et moins de comportements agressifs.

Les problèmes et les dangers

De plus en plus, la violence est souvent très présente à la télévision. L’enfant ne doit pas voir ce genre de comportements, il doit regarder des émissions de son âge. La télévision est un outil de dialogue et doit réunir l’enfant et ses parents. Pour que l’enfant puisse s’exprimer, ressentir la joie ou la peur sur certaines images, il doit pouvoir en discuter ses parents. Mais, il ne faut pas trop lui monter à écouter la télé  pour qu’il garde sa liberté. Parce que les téléviseurs émettent des ondes, très peu nocives, mais, très dangereuses, surtout au niveau des yeux. Et pour cause : laisser ses enfants devant la télévision peut présenter des effets négatifs pour la maturation des enfants, en matière de capacité d’apprentissage .L’abus de télé nuit aux neurones des enfants en plein développement et affecte son comportement et sa santé. L’influence de la télé sur les enfants dépend de plusieurs facteurs : le nombre d'heures passées devant le petit écran, leur âge, leur personnalité, le fait de regarder la télé seuls ou avec des adultes et enfin les discussions qu'ils auront ou non avec leurs parents sur le contenu visionné.

    

Pour conclure, la télévision a des points positifs si l’enfant est accompagné d’un adulte qui le suit dans ses émissions. Cependant, les problèmes et les dangers peuvent survenir si l’adulte laisse l’enfant seul devant la télévision. Suivez-vous votre enfant dans ses émissions?

mercredi 5 mars 2014

Le cowboy : personnage mythique fondé sur les valeurs américaines


Par Jessica Drouin, CEA de Saint-Prosper

Ce sont des hommes libres et nomades, éloignés de la réalité. Ce sont d’habiles cavaliers n’ayant peur de rien et étant prêts à tirer devant les Indiens. On les appelle : cowboys. Le mot cowboy est anglais. Il est apparu à l’Ouest des États-Unis vers la fin du 19esiècle. C’est la simple vie d’un garçon de ferme qui s’occupe du bétail bovin dans les pays anglo-saxons.
L’image du cowboy
Coiffé d’un chapeau en feutre indéformable et aux bords larges, il est prêt a braver le soleil et la pluie. Son foulard le protège du vent et de la poussière. Avec ses bottes, il porte aussi des jambières. Parfois, s’il est chanceux, son employeur peut lui prêter un révolver. L’outil principal d’un cowboy est son cheval et bien entendu sa seule richesse est la selle de celui-ci. Il a aussi besoin d’une corde, munie d’un nœud coulant. Cette corde s’appelle un lasso. Elle sert à attraper le bétail sauvage. Le cowboy est aventureux et possède de multiples savoirs.
La mission d’un cowboy
La principale mission d’un cowboy est de conduire un énorme troupeau de bétail (bovidés, cervidés, équidés et ovins) à travers les grandes plaines du Far West Américain. Cet emploi ne peut se faire tout au long de l’année donc, il s’exerce en fonction du climat et des saisons. Le fait de migrer le bétail est une méthode nommée la transhumance. La route pour déplacer le bétail est longue et les troupeaux sont énormes. Parfois, ils peuvent s’étendent sur plusieurs kilomètres. Il faut entre 5 et 13 semaines pour arriver à destination. Pour commencer une transhumance, il faut d’abord faire un ‘’round-up’’. Cela dure plusieurs semaines dû au nombre élevé de bêtes. Pour procéder à cette technique, il faut regrouper, trier et marquer au fer rouge les veaux castrés. On nomme les animaux qui n’ont pas été marqués ‘’mavericks’’.Il faut quelques jours pour démarrer le troupeau afin que les animaux s’habituent à leur meneur. Il ne faut pas aller trop vite pour ne pas les fatiguer ni trop lentement pour ne pas les disperser. Les cowboys parcourent de 20 à 40 kilomètres par jour. Le chemin est guidé par le responsable du troupeau. Il doit bien connaitre le chemin et où sont situés les points d’eau. Le meneur est accompagné d’une équipe d’une dizaine de cowboys. Dans l’équipe se trouvent deux pointeurs, ce sont les cowboys les plus expérimentés qui mènent le troupeau et qui doivent trouver le chemin. Ils doivent éviter les autres troupeaux, les villes et tout ce qui pourrait nuire à l’avancée des animaux. Sur les côtés se trouvent les flancs-gardes et à l’arrière se trouvent les ‘’drag-riders’’, ils ramènent les têtes égarées. L’équipe passe leurs journées à suivre le troupeau malgré la chaleur intense, la poussière et les pluies torrentielles. Comme seul horizon, ils ont les prairies à perte de vue.
Pour conclure, si les cowboys ont été quelque peu populaires, c’est grâce à la médiatisation massive, comme tous les films westerns et les émissions populaires tels que ‘’Lucky Luke’’. Ils sont devenus un symbole national en représentant certaines valeurs nationales. L’image que nous avons du cowboy est un peu imaginaire à comparer à celle des cowboys de la Conquête de l’Ouest.

vendredi 7 février 2014

L’intimidation c’est….


Par Anne-Marie Samson, CEA de Saint-Prosper
 
Depuis déjà plusieurs années, vous entendez parler du suicide chez les jeunes aux nouvelles, dans les médias et partout dans les journaux. La cause qui amène les victimes à poser ce geste de s’enlever la vie est souvent l’intimidation. Selon vos connaissances, qu’est-ce que l’intimidation???

L’intimidation est le comportement d’un ou de plusieurs jeunes qui font de l’abus de pouvoir, qui peut être intentionnel ou non. Ce geste peut se produire une fois et peut se répéter au fil du temps et avoir comme effet de blesser, de nuire, d’isoler, de menacer, de contrôler et de punir. Il peut causer chez les victimes de la détresse directe ou indirecte selon le type de comportement. Dans les prochains paragraphes vous allez en apprendre davantage sur ce sujet qu’est l’intimidation.  

Les types de comportements

Dans les médias et les journaux, on entend beaucoup parler de cyber-intimidation et du taxage qui sont deux types d’intimidation, mais il y en a d’autres. Il y a l’intimidation verbale, qui consiste à insulter, à se moquer, à humilier, à menacer, etc. L’intimidation sociale, elle, consiste à propager des rumeurs, à ignorer ou à exclure. Elle peut être directe et ou  indirecte, selon le cas. Frapper, pousser, voler, cracher, bousculer, endommager les objets qui ne sont pas les nôtres, donner des coups de pied ou de poing. Alors, cette forme d’intimidation est l’agression physique. La dernière façon d’intimider est celle à caractère sexuel. Pourquoi et qu’est-ce que ça peut apporter d’intimider?? On croit à certains avantages qu’apporte l’intimidation. On recherche le pouvoir, la reconnaissance et la popularité. La violence de l’agresseur est un moyen efficace pour se défendre, s’affirmer et se venger.

Quoi faire et comment dire NON à l’intimidation???

La réaction des victimes est différente pour chacun. Souvent, une victime va se sentir seule, incomprise, va s’isoler, son estime de soi va diminuer, elle va être triste, déprimée, se sentir humiliée, va avoir des malaises physiques. L’intimidé va avoir de la misère à interagir, va devenir agressif et même avoir des idées noires. Il est important, quand nous en sommes victimes, d’aller chercher de l’aide et même de dénoncer son agresseur. Il faut aussi apprendre à dire NON à l’intimidation. 

N’oubliez pas ceci : « Dénoncer ne veut pas dire «stooler», ça veut tout simplement dire que l’on dit NON à l’intimidation, qu’on soit témoin ou victime, on a tous un rôle à jouer. »

Pour terminer, si tu es l’intimidateur, rappelle-toi que les gestes que tu poses peuvent  avoir des conséquences graves. Si tu es victime d’intimidation, rappelle-toi que tu n’as pas à subir ça. Dénonce-le, parle-en à quelqu’un de confiance et demande de l’aide : c’est la meilleure solution.    



mercredi 5 février 2014

Les mères porteuses

Par Olivier Faucher, CEA de Sainte-Justine


De nos jours, de plus en plus de familles infertiles ont recouru aux mères porteuses afin d’obtenir ce qu’elles désirent plus que tout : un enfant portant leurs gènes. Cependant, cette pratique reste un sujet sensible au Canada, autant légalement qu’éthiquement. Devrions légaliser l’utilisation d’une mère porteuse dans notre pays? Personnellement, je crois que ce serait une mauvaise idée.

Tout d’abord, rappelons-nous que chaque grossesse représente un danger potentiel pour la porteuse de l’enfant, que ce soit son bébé ou celui d’un autre. En effet, les conséquences de l’accouchement ne sont pas à prendre à la légère; 15% de césariennes, 20% d’épisiotomie, sans oublier les complications post-accouchement et les dépressions post-partum. Évidemment, le problème n’est pas le fait que mettre un enfant au monde soit dangereux, mais plutôt le fait que l’on fasse subir les risques à quelqu’un d’autre. Qui sait si ce procédé ne conduirait pas à des abus par des couples qui refusent de courir ces risques?

Cependant, il ne faut pas oublier l’inverse de la médaille. Puisque, au Canada, il n’y a aucun procédé légal en ce qui concerne les mères porteuses, celles-ci peuvent décider de garder l’enfant à la dernière minute, réduisant à néant l’espoir du couple en attente. Bien sûr, d’un point de vue objectif, l’embryon ne devrait qu’être qu’une monnaie d’échange contre le paiement promis à la porteuse. Par contre, cette future vie grandit bel et bien en son ventre. Durant ce temps, cette mère s’occupe du fœtus comme s’il serait sien, se préoccupant quotidiennement de son bien-être et ce jusqu’à sa naissance. Il ne serait pas sage de sous-estimer le lien qui se crée durant les neuf mois passés ensemble qui pourraient alors rectifier la décision de la mère.

Malgré ces risques, les couples tenteront néanmoins d’avoir recours à une mère porteuse, clamant haut et fort leur liberté de faire ce choix. Bien que soit théoriquement vrai, je ne peux m’empêcher de me questionner davantage : est-ce raisonnable de rejeter l’éthique au profit du sens pratique? En légalisant cette pratique, nous ne ferons pas que faciliter l’accès à la famille pour les gens infertiles, nous ouvrons également l’accès à un nouveau marché : celui de la vie humaine. Qui sommes-nous pour mettre un prix sur un bébé? Comment réagira cet enfant lorsqu’il se rendra compte qu’il est le fruit d’un contrat fructueux? Que penseront le mari et les enfants de la mère porteuse, alors que celle-ci risque son corps contre de l’argent? Je crois qu’aucune réponse ne vaut la peine de se risquer sur cette route.

En conclusion, peu importe la façon dont j’aborde le sujet, je reste convaincu que la législation des mères porteuses n’est pas une bonne idée. Sommes-nous tombés si bas que nous pouvons vendre les vies futures?

lundi 13 janvier 2014

L’invention de l’école

Par Anne-Marie Samson
CEA de Saint-Prosper
La chanson Sacré Charlemagne  a certainement marqué l’enfance de plusieurs. Mais est-ce réellement Charlemagne qui, comme le dit la chanson,  a inventé l’école??? Et bien non. Dans le texte qui  suit, il sera question de l’histoire de l’école, qui remonte au temps des Égyptiens, et ce, jusqu’à aujourd’hui. 
Ainsi, ce n’est pas Charlemagne qui a inventé l’école, mais c’est lui qui a donné  le droit aux enfants les plus pauvres comme les plus riches de pouvoir fréquenter  l’école.  Au début, ce sont les Égyptiens qui enseignent l’écriture, la lecture, les textes  littéraires et les fables aux garçons des hautes  classes sociales. Les garçons de la classe moyenne, eux, sont envoyés à d’autres écoles pour devenir fonctionnaires ou hauts serviteurs de l’État. Ceux de la classe sociale la plus basse n’avaient  pas le privilège comme les autres garçons de pouvoir s’instruire. Ce sont leurs parents qui devaient leur enseigner,  tandis que les filles, elles, étaient destinées à être mères, femmes au foyer, danser, chanter et même jouer de différents instruments de musique.
En 1833, il y eut une loi qui obligea chaque village à ouvrir une école mais encore là,  seuls les garçons furent concernés. Un peu plus tard en 1850, il y eut une loi qui imposa la création d’écoles pour les filles qui avaient les moyens d’y accéder seulement.  En 1881, Jules Ferry rend l’école laïque : elle ne dépend plus de l’église. Alors, elle devint obligatoire et gratuite.
En 1875,  Québec  forme un premier ministère de l’Institution publique et c’est le clergé qui donnera l’enseignement adéquat aux jeunes. De 1963 à 1966, grâce à la réforme Parent au Québec, l’école devient un droit et non un luxe. Le gouvernement veut que tous aient les mêmes chances d’y accéder et met l’accent sur la gratuité scolaire et la construction de nouvelles écoles. L’État prend le contrôle de l’école et entame la laïcisation.
Bref historique : de 1967 à aujourd’hui
Au Québec, un concept unique au monde voit le jour en 1967 : le collège d’enseignement général et professionnel (le cégep) voit le jour. À la fin des années 1990, une modification de la constitution canadienne permet de regrouper les commissions scolaires sur des bases linguistiques et non plus confessionnelles. Après la Réforme des années 2000, plus de filles que de garçons fréquentent l’université. L’État s’occupe de favoriser la réussite du plus grand nombre, car près du tiers des Québécois n’obtiennent pas  leur diplôme d’études secondaires. L’État s’inquiète aussi aujourd’hui sur le plus faible taux de réussite des garçons à l’école et le décrochage chez les moins de 20 ans.
Finalement, l’éducation évolue d’année en année. De nos jours, filles et garçons doivent s’instruire  pour pouvoir accéder au marché du travail et obtenir de bonnes conditions. Dans quelques années, l’école évoluera-t-elle toujours autant???
 

vendredi 20 décembre 2013

Triste bilan d'une chienne de vie


Par Pierre-André Brière  (participant au concours Ma plus belle histoire - À surveiller.)
CEA de Saint-Prosper
Me voici au beau milieu d'une terre inconnue, j'ai beau tenté une rétrospective, rien ne m'a préparé à vivre cela.
Je me souviens de mon enfance, dès le moment du premier lien visuel de mon lieu de naissance. Un endroit très sombre comblé par une présence maternelle ainsi que celle de mes frères et sœurs. Une routine de jeux et surtout de sommeil, toujours sous le regard protecteur et affectueux de notre mère. Quelquefois, le temps s’interrompait par la visite d’une étrange créature se déplaçant sur deux pattes, elle nous apportait eau et nourriture. À la suite d’un démantèlement environnemental, voilà qu'apparurent deux nouvelles créatures bipèdes, un mâle et une femelle. Ils me portèrent une attention beaucoup trop intense, dégageant une odeur d’excitation jumelée de gaieté. Sans comprendre, on m'enferma à l'intérieur d'un contenant restreint, au point où j’avais de la difficulté à me retourner. Cet endroit vibrait, j’avais peine à rester stable. Ma mère hurla et je m’époumonai à lui répondre, le son de sa voix s'éloigna puis s’éteignit. Ma pièce se stabilisa, j'entendis un énorme grondement accompagné d'une étrange sensation de déplacement. J’étais envahi d'une peur incontrôlable, l’entièreté de mon corps tremblait... On m’arrachait à ma famille et je ne la reverrais jamais.
Puis, j’arrivai dans un nouvel environnement, l’endroit semblait sûr et les deux bipèdes dégageaient un bouquet apaisant. Mon corps eut une soudaine envie de se soulager, à mon grand désarroi! Ils se ruèrent sur moi en hurlant et gesticulant. Je fus projeté dans un monde qui me paraissait infini sous une lumière trop intense. Je vivais un chaos nasal, trop d’arômes amalgamés. Paniqué, je me retournai pour réintégrer leur univers, mais un étrange mur invisible m'en empêchait. J’avais peur, j'avais froid et je me sentais perdu. Heureusement, ce sentiment fut relativement bref. Je pus jouir d’une grande liberté dans ce «nouveau monde» qui devint le mien lors de ma parfumerie territoriale. Ces deux êtres me comblèrent. La femelle passa beaucoup de temps à me caresser avec ses pattes délicates. Cela me rappelait les coups de langue de ma mère. Le mâle, lui, me faisait découvrir un grand nombre d’univers différents. Bien que cela m’insécurise à chaque fois, son calme me ramenait à l'intérieur d'une zone de confort. Une période emplie de bonheur.
Malheureusement, cette merveilleuse période ne dura pas. Sans comprendre, les tensions entre eux augmentaient. À chaque séance de rugissement, le mâle quittait le territoire et réapparaissait beaucoup plus tard, se déplaçant de façon douteuse. Cette évolution agressante atteignit un degré où la tension devint insupportable, je me retirai loin des rugissements emplis d’impulsivité. Puis un beau jour, j’entendis le mâle nous quitter pour ne jamais revenir. La femelle, dégageant une forte émanation de tristesse, m'incita à me rapprocher afin de lui démontrer toute ma compassion. Elle me prit entre ses pattes en exprimant des gémissements profonds. Elle essaya tant bien que mal de soulager ce vide... Voulant faire comme lui, nos balades de découverte d'environnements furent désastreuses. Je devais tout contrôler, car elle dégageait une forte odeur de peur, d'insécurité, additionnée d’un soupçon de rage. Ce sentiment me suffoquait.
Et voilà qu’un jour, elle apparut accompagnée d’un autre mâle. Il ne m’inspirait aucune confiance, car une odeur repoussante s’en dégageait. Bizarrement au fil du temps, je ressentais des douleurs ici et là, toujours en sa présence. Inévitablement, je le pris sur le fait : il tenait un étrange objet et me blessait lorsqu’il me touchait. Je lui indiquai clairement mon désaccord utilisant la méthode enseignée par ma mère. Avec mes dents et sans mettre trop de pression. J’ai aussitôt ressenti une douleur atroce, ma vue devint imprécise et je préférai me retirer. Avant que je n’aie repris mes esprits, il me saisit par la peau du cou et me projeta à l'intérieur de sa pièce mobile. Le temps semblait interminable, la gigantesque lumière avait eu le temps de disparaître. L’odeur agressive diminua ainsi que les grognements. La pièce s’immobilisa, il me fit sortir à l’extérieur en sa compagnie. Il prit un objet au sol et m’invita à jouer, un sentiment d’excitation m'envahit. Il le lança très loin et je tentai de le rattraper. J'utilisai tous mes sens afin de le retrouver, ensuite je fis volte-face et vit la pièce s’éloigner. Était-ce un nouveau jeu? J’entamai une course afin de le rattraper. Plus je courrais, plus il s’éloignait et ce jusqu’à ce que je le perde de vue. Je continuai à courir jusqu’au point où mon corps n’en pouvait plus. Je m’écroulai au sol, les coussinets ensanglantés au centre d'un environnement empli de parfums inconnus, sans présence familière.
Maintenant, je me retrouve seul et apeuré. Heureusement, la lumière apparait lentement. Je tente de retrouver mon chemin, mais je suis épuisé et affamé. Une odeur apparait et confirme mon appétit. Elle provient d’un étrange contenant. J'utilise toute ma force et il se renverse. J'admire un banquet majestueux emmêlé d'une multitude d’objets. Je me régale tout en repoussant le non désiré. Quoi!!! J’entends un bruit et lève la tête, j’aperçois un bipède mâle qui se rue sur moi en rugissant agressivement. Mais je suis si faible que j’ai à peine la force de remuer mon derrière. Je prends donc une position passive et lui émets des signaux d’apaisement. Une fois sur moi, une douleur atroce m’envahit à la tête et mon corps ne répond plus. Je gis au sol tout en continuant de ressentir d’intenses douleurs. J’ai l’impression que mes os éclatent les uns après les autres. Je veux hurler, mais je n’y arrive pas. Un liquide ensanglanté m’empêche de respirer. Je suis complètement paniqué et paralysé. Je vois clairement mon assaillant qui hurle de rage à mon égard...
Lentement, la douleur se dissipe... Les rugissements se font de plus en plus sourds... Le temps semble s’arrêter, et ce, jusqu’à ce que... Plus rien.

L’enfant aux papillons



Par Marie-Catherine Bolduc (Finaliste du concours Ma plus belle histoire. À surveiller : la lecture publique de Marie-Catherine à Québec!)
CEA de Saint-Prosper

Je m’appelle Hope, ce qui veut dire espoir en français, et j’ai 9 ans. C’est mon grand-père qui a choisi de m’appeler ainsi, car il dit que « où il y a de la vie, il y a de l’espoir».  Je dois avouer que je n’ai pas eu une naissance comme les autres. Je suis née à 32 semaines de grossesse. Mes parents ont eu un accident d’auto et ils sont morts subitement. Les médecins ont réussi à me sauver en me branchant sur une multitude de machines. Ce sont mes grands-parents qui m’ont adoptée. Ils avaient peur que je ne survive pas ou que je reste avec de graves malformations. Mais non, j’étais un bébé en parfaite santé. Les médecins disaient que c’était presqu’un miracle et je le crois aussi.
Je suis donc née en juillet. Une chance, car c’est mon mois préféré, parce que j’adore les papillons. J’ai toujours dit qu’il n’y avait pas de hasard dans la vie, ce n’est que le destin. Pourquoi je sais tout ça à mon âge? Je ne sais pas, mais je sais que je le sais. C’est à l’intérieur de moi, c’est tout. J’adore les papillons, surtout les monarques. Selon moi, c’est avec eux que je peux parler à mes parents. Les papillons sont magiques, car tous les messages que je leur confie se rendent à mes parents et parfois même à Dieu. C’est eux qui vont leur porter, j’en suis certaine.
Mes grands-parents vivent à la campagne. Une chance aussi, car j’adore marcher dans le champ derrière la maison. Tous les papillons viennent à moi, ils me suivent partout dans le champ et lorsque je sors du champ, ils ne me suivent plus, à part un. Lui, il est comme mon ange gardien. Il se colle même à la fenêtre de ma chambre, le soir. Je crois qu’il veille sur moi et je le remercie tous les jours d’être là. Les murs de ma chambre sont tapissés de dessins de papillons que je dessine pendant l’hiver et la literie de mon lit est aussi en papillons. Mon grand-père me dit souvent que je ne suis pas une petite fille ordinaire. J’ai quelque chose, il ne sait pas c’est quoi, mais il y a en moi une force, une sagesse qui me rendent ainsi. Et bien coudonc, c’est ainsi que Dieu m'a créée.
Cet été-là, j’ai passé mes vacances avec Jacob, le nouveau voisin. J’étais contente de profiter de mes vacances avec un ami, car je souffre souvent de la solitude. Il était comme mon frère, un vrai complice. On s'amusait pendant de longues journées et on se racontait toutes sortes d’histoires. Jacob était important pour moi et il l’est devenu encore plus le jour où j’ai découvert qu’il était victime de violence par son père. Mon instinct d’enfant me disait que ce n’était pas normal et que je devais faire quelque chose. Mais quoi ? Lorsque Jacob s’est  enfin décidé de m’en parler, il voulait venir vivre chez moi, mais il voulait aussi que cela reste un secret. Je voulais en parler à mes grands-parents, mais je ne voulais pas perdre la confiance de mon ami, je ne trouvais pas que son secret devait rester secret. Je devais faire quelque chose.
Un soir de pleine lune, j’ai décidé d’aller espionner par la fenêtre du salon chez Jacob et j’ai bien vu que toutes les ecchymoses qu’avait Jacob n’étaient pas toutes causées par le fait qu’on jouait à grimper aux arbres. Malheureusement, je n’ai rien pu faire, car mon grand-père m’a surprise. Alors, je lui ai tout expliqué et il m’a dit qu’il le savait et qu’il ne pouvait rien faire pour ça. Il m’a donc envoyée en punition dans ma chambre. Je pleurais. Je savais que mon ami vivait un dur moment et je voulais l’aider, mais je ne pouvais pas. Alors, j’ai prié pour lui. J’ai demandé aux papillons et à mes parents de l’aider et de le libérer de cette violence. Fatiguée, je me suis endormie ainsi.
Aux petites heures du matin, je fus réveillée par la sirène des policiers et des ambulanciers. J’ai aussitôt regardé par ma fenêtre et j’ai compris que ce bruit résonnait de chez Jacob. Bien sûr, comme je m’apprêtais à sortir, mon grand-père m’en a empêchée. Il s'est agenouillé et m’a prise dans ses bras. Il m’a dit que Jacob était tombé du toit durant la nuit, car il voulait échapper à son père. Mais malheureusement, sa chute fut mortelle. Jacob était mort.
Après la mort de Jacob, j’ai compris que la vie pouvait parfois être très douloureuse et cruelle. Je me suis rendu compte aussi que les problèmes arrivent lorsqu’on grandit, c’est pourquoi je regrette déjà le futur. Tout ce que j’ai hâte de savoir, ce sont les mots que je vais apprendre pour expliquer au gens comment je me sens. Je n’oublierai jamais Jacob. Le jour de ses funérailles, il y avait tout plein de papillons et je leur ai demandé de venir me dire comment Jacob allait dans l’autre monde et s’il était devenu un ange. Parfois, je me demande où se cache la vraie vie, entre celle de Jacob, de mes parents et de la mienne. Mon grand-père m’a encore demandé où j’allais chercher tout ça. Je lui ai simplement répondu : « Je ne sais pas d’où ça vient, grand-papa. Peut-être des papillons, mais je sais que je le sais, c’est là, à l’intérieur de moi, c’est tout. »

samedi 22 juin 2013

Le pagayeur


Par Valérie Poulin, CEA de Sainte-Justine

Claude croyait que la vie lui sourirait enfin et que ses plus beaux jours étaient à venir. Hélas! Une mauvaise décision lui avait fait perdre la chance que perdure son bonheur.

Sorti indemne d'une violente grippe l'an dernier et qui lui avait valu plusieurs mois d'hospitalisation, Claude, quarante-deux ans, s'était bien rendu à l'évidence qu'il était peut-être temps pour lui de réaliser ses rêves. Sportif et passionné par la nature, Claude avait toujours rêvé secrètement de posséder son propre magasin de sport. Décidé, une semaine après sa sortie de l'hôpital, il abandonna son emploi et acheta le local qui était en vente — une reprise de la banque — près de sa demeure.

Ce nouveau rythme de vie lui permettait plus souvent de s'abandonner à son sport favori : le kayak. Sur le fleuve Saint-Laurent, il pagaya, ému d'être en vie et de jouir du plein air un jour de semaine.

Habituellement, lorsque le courant du fleuve été moins favorable pour s'y aventurer, Claude s'abstenait. Par contre, cette journée-là, le courant était bien présent, mais rien ne l'aurait arrêté.
Installé dans son canot de bois, il entreprit une escapade des plus difficiles. Le soleil plombait sur ses joues, mais le vent lui menait la vie dure. Subitement, le soleil se cacha pour faire place au nuage. Une pluie torrentielle lui embrouilla la vision.

Il s'inquiéta sur la manière dont il pourrait rejoindre la rive. Pendant plus d'une demi-heure, il fit face au fleuve déchaîné avant de rejoindre la terre ferme. Trempé jusqu’aux os, Claude n'en croyait toujours pas d'avoir réussi à se sortir de cette aventure. Il installa son kayak de peine et misère sur le toit de sa voiture.

Sur le chemin du retour, il décida de passer voir ses employés avant de prendre une douche. Claude remarqua quelque chose d'étrange en entrant dans son magasin. Aucun employé à la caisse, aucun client dans les rayons. Pourtant, il avait remarqué le peu de places vides dans stationnement. Quelques pas avaient suffi pour apercevoir, sortant d'une cabine d'essayage, un homme armé le pointant d'un fusil.

                   Êtes-vous le propriétaire des lieux?
                   Oui!

Cela avait été le dernier mot que Claude avait prononcé. L'homme lui avait tiré dessus sans explication.
Le lendemain, on raconta dans les journaux que le tueur était en dépression depuis que la banque lui avait repris tout ce qu'il possédait : sa bâtisse commerciale.

mercredi 5 juin 2013

La société canine

Par Pierre-André Brière

CEA de Saint-Prosper


             En Amérique du Nord, les chiens sont omniprésents dans notre environnement. Que savons-nous au juste de ses êtres qui nous côtoient depuis plus de quinze mille ans?


Les chiens en milieu naturel

             Même aujourd’hui, il y a encore des chiens qui vivent à l’état sauvage. Le dingo, en Australie et en Asie, et le lycaon en Afrique, en sont des exemples. Le chien en milieu naturel évolue en une vie sociale relativement complexe. Il y a des meutes constituées de cinq à vingt individus et même plus. De petits groupes de deux à quatre individus, et sans oublier, les solitaires. Tous ont une vie sociale et communiquent entre eux, principalement en un langage corporel très complexe. Ce langage est utilisé constamment à l’intérieur des groupes ou meutes, aussi lors de rencontres avec un solitaire ou autres membres de groupes ou meutes. Dans le cas des communications vocales, elles sont principalement utilisées pour des messages brefs à distance : définir sa position, indiquer la capture d’une proie, déterminer la puissance d’une meute, ect.

L’origine de la relation chiens et humains

             Les archéologues ont démontré jusqu’à maintenant que les chiens vivent en liens avec les humains depuis environ quinze mille ans. La croyance populaire voudrait que l’humain au départ développa une relation avec le loup, que celui-ci aurait évolué à nos côtés pour finalement devenir le chien que l’on connait aujourd’hui. Un scientifique du nom de Coppinger a dévoué un grand nombre de ses recherches sur cette possibilité d'évolution et les résultats démontrent que cette théorie ne semble pas plausible. La conclusion de ses recherches semble démontrer que le loup ne serait pas l’ancêtre du chien, mais bien que le loup, comme le coyote et le chien, serait issu d’un même ancêtre.

Leurs multiples rôles dans notre histoire

             Pour l’instant, tout semble démontrer que les chiens furent développés en fonction des tâches pour lesquelles ils seront par la suite assignés : les chiens de berger dans le but de guider, garder et protéger les troupeaux ; les molosses, pour protéger et transporter les marchandises; les terriers, pour éliminer les vermines sur terre comme sur mer; les chiens de chasse, pour augmenter le succès ainsi que le nombre de prises. Autant de tâches, autant de chiens.

Le chien moderne

             De nos jours, il y a plus de cinq cents races de chiens dans le monde. Dans la majorité des cas, ils n’ont plus aucun lien avec leurs tâches pour lesquelles ils ont été développés. Ils sont donc, pour la plupart d’entre eux, condamnés à vivre dans un univers d’incompréhension. En Amérique du Nord, le chien comble majoritairement de multiples névroses humaines. Il demeure un animal social et n’a que rarement la chance de côtoyer un de ses semblables. Lorsque de brèves occasions se présentent, n’ayant malheureusement pas appris convenablement leur langage corporel, il en résulte trop souvent des agressions, des frustrations ainsi que des blessures corporelles et psychologiques. Encore trop régulièrement, une fois la névrose terminée, le chien se retrouve abandonné dans des refuges, il est euthanasié, ou encore, dans le cas d’humains paresseux et complètement insouciants, ils l'abandonnent tout simplement sur la route, dans les bois, ou pire, à l’intérieur de leur ancien loyer.

             Il est maintenant temps de réviser la relation humaine-canine. En tant que soi-disant être intelligent, il est de notre responsabilité de remettre les pendules à l’heure. On doit absolument s’engager de façon responsable dans cette relation. Favoriser un conditionnement positif et non impératif. En bref, tout simplement d’accepter que cet être est un chien et non un humain. Il n'y a pas si longtemps, un être sage nous disait : «L’humain ne serait jamais à ce niveau aujourd’hui, si le chien n’avait pas fait partie de son évolution. »

mardi 21 mai 2013

Mon accord sur le règlement de l’utilisation du téléphone cellulaire en classe

Par Sébas
(Mise en situation hypothétique-Alexandrie)

C’est avec une invention qui date de plusieurs siècles que je vous écris cette lettre pour vous exprimer mon accord sur votre réglementation à propos d’une nouvelle technologie appelée « téléphone cellulaire ».

Premièrement, je suis très heureux de constater que vous expulserez après deux avertissements les élèves qui se serviront de leur gadget de manière peu convenable en classe.

Deuxièmement, je suis attristé rien que de penser qu’un élève qui peine à réussir ses examens de fin d’année puisse se faire déconcentrer par une invention à pile rechargeable.

Malgré mon désarroi, je me console, par contre, d’imaginer le mien vibrant dans mon pantalon en pleine heure de cours et de lire le texto de ma blonde me disant que je suis nouveau papa de triplés.

Pour conclure, lorsqu’une urgence survient et que vous l’apprenez par le biais de votre cellulaire, c’est acceptable. Lorsque deux urgences surviendront, vous aurez besoin de toute façon de deux ou trois jours de congé. Donc, c’est la logique même.



Sébas

lundi 13 mai 2013

L'amour fou

Pamela Busque

CEA de Saint-Prosper


Au cœur d’un petit village lointain, vivait une chatte nommée Mia. Elle avait comme maître le boulanger. Par un bel après-midi, Mia rencontra Loufle, un serpent à sonnette quelque peu distrait et loufoque. Il est tombé amoureux de Mia depuis ce jour. Mia était quelque peu indépendante, donc elle prenait Loufle plutôt comme un ami.

Un jour, Loufle voulut avouer son amour à Mia. Mais il ne trouvait jamais comment le lui annoncer. Pendant plusieurs jours, il cherchait, fouillait, scrutait dans sa tête une solution à son problème. Il était devenu fou comme un cheval qui venait de se faire piquer par une abeille. Loufle paniquait, il se demandait aussi comment il allait faire pour annoncer à Mia qu’il l’aimait, afin de ne pas faire peur au boulanger.

Une semaine plus tard, il décida de se rendre au village retrouver sa belle. Il la surveillait chaque jour, pour regarder sa beauté. Quand il la vit avec un matou, il repartit chez lui en pleurant. Il revint la voir deux semaines plus tard. Elle était avec un cheval. Loufle se frustra et se dirigea brusquement vers elle. Il lui dit qu’il était jaloux de la voir avec d’autres animaux. Elle le rassura en lui affirmant que ce n’était que des amis du village. Il fut soulagé de savoir cette affirmation. Il repartit tout de suite, car il n’avait pas eu le courage d’en dire davantage. Chaque jour, il allait la voir. Jusqu’au moment où il décida d’avouer sa flamme pour elle.

Bien décidé à vouloir déclarer son amour à Mia, il arriva au village. Les gens ont eu tellement peur de Loufle qu’il fit fuir tous les habitants du village, sauf le boulanger et Mia. Loufle se posa devant Mia et dit : « Mia, je t’aime depuis le premier jour. Veux-tu bien être ma bien-aimée? » Elle répondit, d’un ton joyeux, qu’elle acceptait avec joie. Ils finirent heureux et restèrent ensemble avec le boulanger.